Occasion ! Ce mot est toujours omniprésent dans notre quotidien. Nous avons tous eu “une occasion” ! Nous sautons sur l’occasion. Nous achetons des voitures d’occasion ! Nous y allons, à l’occasion ! Nous profitons de l’occasion pour … !

Dans la vie de tous les jours comme dans le monde des affaires, le mot « occasion » revêt une importance capitale. Que ce soit une opportunité de faire une bonne affaire, de saisir une chance inattendue ou de découvrir un potentiel inexploité, chaque occasion peut ouvrir la porte à d’immenses possibilités. En tant qu’entrepreneur, la capacité à repérer et à exploiter ces occasions peut faire toute la différence.

Je vous donne, dans cet article, quelques conseils précieux pour devenir un véritable « chercheur d’occasions ».

• Observer

Le chercheur d’occasions doit avoir des yeux et des oreilles partout. Sans rien rechercher de particulier, il doit avoir le « radar » ouvert et être sensible à la moindre occasion. Lire, écouter, poser des questions, communiquer, développer un réseau de contacts dans toutes les sphères d’activités humaines, sont ses outils d’observation favoris.

•  Surveiller

L’observation générale amène souvent des pistes intéressantes, mais dans bien des cas, il est trop tôt pour se faire une idée précise du potentiel futur. Le chercheur d’occasions doit donc suivre les pistes fraîches et qui représentent un bon potentiel. Il peut suivre plusieurs pistes en même temps et attendre le bon moment pour agir. Dans certains cas, les pistes vont se révéler fausses et le chercheur d’occasions devra rebrousser chemin et revenir à son point de départ, mais dans de rares cas, les pistes vont l’amener à d’autres qui vont l’amener à d’autres et il se retrouvera devant un troupeau d’opportunités. Il est maintenant prêt à faire son choix de cibles.

•  Engager

Avant de faire feu (passer à l’action), le chercheur d’occasions doit s’engager un peu. Il doit s’informer, poser des questions, examiner la qualité du produit, vérifier la rentabilité, car à moins que ça ne soit que par loisir, que vaut une occasion si elle n’est pas rentable ou pire, si elle est déficitaire. Il doit donc engager des démarches préliminaires, faire des études de marché, faire des tests, mais surtout se fier à son flair, son instinct. Si cet engagement de départ est satisfaisant, il pourra aller plus loin.

•  Réfléchir

Dernière étape avant de faire feu. Le chercheur d’occasions doit réfléchir un peu. Avant d’appuyer sur la gâchette, il doit se demander : « Est-ce vraiment ce que je veux faire ? » Une bonne opportunité d’affaires n’est pas nécessairement une bonne opportunité pour notre vie personnelle ou notre santé. « Suis-je prêt à mettre les efforts nécessaires pour mener à bien le projet jusqu’à son développement maximal ? » « Est-ce que cette occasion reflète vraiment mes valeurs personnelles ? » À quoi bon se lancer, si je ne suis pas heureux ? Comme me disait un jour un président de grande entreprise : « Avant de me lancer dans un projet, je me pose toujours deux questions : Est-ce que je suis prêt à faire tout ce qu’il faut pour que ça marche ? Et si ça ne marche pas, est-ce que je peux vivre avec les conséquences ? Si je réponds oui aux deux questions, je me lance ». Pas besoin de vous dire que j’appuie cette réflexion à 100%.

•  Passer à l’action

Bon, assez réfléchi ! Vous avez décidé que c’est NON, parfait, on oublie ça et on passe à un autre dossier. Ne vous en faites pas, il y aura toujours d’autres occasions qui se présenteront. Par contre, si vous avez décidé que c’est OUI, alors foncez. Ouvrez les moteurs et ne regardez pas en arrière. Seulement en avant, c’est là que ça se passe.

Je vous souhaite un grand succès dans vos futures occasions !

Article publié originalement le 4 février 2015.