Le PepTalk : Le secret d’un climat de travail positif

Dans ce PepTalk, Guy Bourgeois, conférencier, formateur et motivateur, parle de l’importance de créer un climat de travail positif. À travers des anecdotes vécues en entreprise et des expériences personnelles marquantes, il nous invite à considérer la famille et le respect comme des piliers essentiels pour prévenir les risques psychosociaux et renforcer l’esprit d’équipe.

Bonjour à vous chers abonnés au PepTalk mensuel,

J’espère que vous allez bien!

Petite parenthèse — certains vont sourire — plusieurs me parlent de mes PepTalk et trouvent ça drôle que je les fasse souvent dans mon camion. Eh oui, j’aime ça prendre mon camion, surtout quand il fait beau! Des fois c’est la voiture, des fois le camion… ça dépend de l’inspiration du moment!

Loi 27 : prévenir les risques psychosociaux au travail

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un sujet dont je parle rarement : une nouvelle loi gouvernementale. Le gouvernement du Québec a récemment adopté la Loi 27, qui oblige désormais les entreprises de plus de 20 employés à prévenir les risques psychosociaux au travail.

Ces risques incluent notamment :

  • la violence psychologique,
  • le stress,
  • le manque d’autonomie,
  • le manque de soutien social,
  • le manque de reconnaissance.

Bref, tout ce qui touche le bien-être émotionnel au travail.

Et vous savez quoi? Je trouve que c’est une excellente idée. Il était temps! Cela dit, plusieurs entreprises que je côtoie ont déjà cette sensibilité et mettent en place des mesures pour prendre soin de leurs équipes, même sans y être obligées par la loi.

Créer un bon climat de travail : un rôle de leader

Ça fait plus de 30 ans que je parle d’ambiance et de climat de travail dans les organisations.
Que ce soit auprès des équipes ou des dirigeants, mon message reste le même : le climat de travail, c’est la responsabilité de tous, mais surtout celle des leaders.

Un bon climat de travail ne se crée pas tout seul. Il faut de la bienveillance, de la communication et surtout, deux ingrédients essentiels : la famille et le respect.

Le mot-clé no. 1 : la famille

J’ai toujours considéré qu’au travail, on forme une sorte de famille. Bien sûr, ce n’est pas la même intimité que dans notre vraie famille, mais on passe nos journées ensemble, on apprend à se connaître, on collabore, on partage des repas, on s’encourage… bref, on vit ensemble une bonne partie de notre vie.

Et qu’est-ce qu’une famille fait? Elle se soutient, elle s’entraide, elle fait preuve de tolérance.

Même si on n’a pas les mêmes goûts, les mêmes valeurs ou la même génération, on doit apprendre à cohabiter et à se respecter. C’est ça, le vrai esprit de famille au travail : s’écouter, s’intéresser aux autres, reconnaître les bons coups, encourager la valorisation et cultiver le sentiment d’appartenance.

Quand on se sent « chez soi » au travail, on a naturellement envie de s’impliquer davantage.

Le mot-clé no. 2 : le respect

Le deuxième mot, c’est le respect. Ce n’est pas parce qu’on est au travail qu’on peut se permettre de manquer de respect. Élever le ton, parler dans le dos, être bête, dénigrer les autres… tout ça mine le climat et épuise les gens.

Le respect, c’est simple : « Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse, et fais aux autres ce que tu aimerais qu’on te fasse. »

C’est ce qu’on appelle la règle d’or. Traiter les gens comme on aimerait être traités, c’est la base.

Famille + respect = climat sain et productif

Je suis bien conscient que le travail apporte son lot de défis : la pression des clients, les retards, les pannes, les imprévus… Mais rarement les gens quittent leur emploi à cause d’un bris technique. Ils partent à cause du climat de travail.

Alors souvenons-nous de ces deux mots simples : famille et respect. C’est en les appliquant qu’on contribuera, chacun à notre façon, à diminuer les risques psychosociaux et à bâtir des milieux de travail plus humains.

Bonne fin de mois à tous, et à bientôt!

Le PepTalk: Vaincre l’intolérance

Dans ce PepTalk, Guy Bourgeois, conférencier, formateur et motivateur, parle de l’importance d’accepter les différences et de cultiver son intelligence relationnelle. À travers une expérience vécue en conférence et un souvenir personnel marquant, il nous invite à réfléchir à notre tolérance envers les autres et à voir la diversité comme une véritable richesse humaine.

Bonjour à vous,

J’espère que vous allez bien en ce bel automne qui débute. Encore une fois ce mois-ci, je vous partage une petite tranche de vie. Vous savez que je m’inspire de toutes sortes de situations que je rencontre pour partager des idées. Libre à vous d’en faire ce que vous voulez.

Récemment, je donnais une conférence sur le thème « Cultiver son intelligence relationnelle » en milieu de travail. À la fin, lors de la période de questions, une personne m’a demandé :
« Oui, mais M. Bourgeois, qu’est-ce qu’on fait quand un de nos collègues, on n’est pas capable de le sentir? »

Vous connaissez sûrement l’expression « ne pas pouvoir se sentir ». Ma réponse a été simple : « Pourquoi n’êtes-vous pas capable de le sentir? »

La personne a répondu :
« Parce qu’il ne pense pas comme moi. Il n’agit pas comme moi. Il fait des choses qui me tombent sur les nerfs. Et je ne suis pas le seul. Ce n’est vraiment pas facile. »

Accepter les différences pour mieux collaborer

Évidemment, ce n’est pas une question facile. Il est vrai que certaines personnes nous semblent très différentes. Mais est-ce que cela veut dire que nous devons couper les ponts avec elles? Ou nous fermer à leurs différences?

Aujourd’hui, nous parlons beaucoup d’acceptation et d’ouverture : nouveaux arrivants, différences de générations, opinions divergentes… bref, le sujet est vaste et essentiel.

Ma recommandation à cette personne a été toute simple : il faut faire un effort pour accepter l’autre. Évidemment, on souhaite aussi que l’autre fasse le même effort.

Pour ma part, mes meilleurs amis n’ont pas la même éducation que moi, ne pratiquent pas le même métier, n’ont pas les mêmes goûts ni les mêmes activités. Et pourtant, ce sont de véritables amis, avec qui je partage des moments riches et précieux.

La tolérance : une richesse humaine

Je crois sincèrement qu’il y a une immense richesse à côtoyer des gens différents de nous. Rappelons-nous aussi que si certaines personnes nous tombent sur les nerfs, nous tombons sûrement sur les nerfs d’autres également! On ne peut pas plaire à tout le monde.

La tolérance, l’ouverture d’esprit et la capacité d’accepter l’autre tel qu’il est, nous permet non seulement d’apprendre, mais aussi de réduire les conflits, les chicanes… et peut-être même les guerres.

Une leçon de vie marquante

Je termine avec une tranche de vie personnelle. Plus jeune, j’étais moi aussi moins tolérant. Mais à 40 ans, alors que je combattais un cancer, j’ai eu besoin d’une transfusion sanguine d’urgence. Chaque goutte de sang qui entrait dans mon corps me faisait réfléchir :

« Qui est la personne qui a donné ce sang? Quelle est sa couleur de peau? Quelle est son éducation? Est-ce un PDG? Une personne vivant dans la rue? »

La vérité, c’est que je m’en fichais complètement. Tout ce qui comptait, c’était d’avoir du sang compatible, de bonne qualité, qui me permettait de vivre. À ce moment précis, j’ai compris à quel point l’intolérance est une erreur.

Voilà mon message du mois.
À bientôt, et portez-vous bien!

Le PepTalk: Êtes-vous vraiment authentique?

Dans ce PepTalk, Guy Bourgeois, conférencier, formateur et motivateur, parle d’authenticité et de l’importance d’être fidèle à soi-même, même quand le regard des autres nous pousse à faire autrement. Il soulève une question essentielle : sommes-nous vraiment toujours authentiques, ou jouons-nous parfois un rôle sans même nous en rendre compte ?

Être authentique : un mot à la mode… mais que signifie-t-il vraiment?

Bonjour à vous ! J’espère que vous allez bien.

Aujourd’hui, je vais vous parler d’authenticité, un mot que vous entendez de temps en temps. En entrevue, par exemple, on entend parfois : « T’es tellement authentique. » On se félicite ou on se fait complimenter d’être authentique…

Récemment, j’étais à une conférence et, durant la pause, j’ai été témoin d’une conversation entre deux personnes. L’un dit à l’autre : « Tu sais, pour gagner la confiance du client, c’est important d’être authentique. » Évidemment, l’autre personne acquiesce — et je suis moi aussi d’accord.

Mais la vraie question, c’est : sommes-nous vraiment toujours authentiques ?

L’authenticité, c’est plus que des paroles

Je m’explique. Même si on est convaincu de l’importance d’être authentique, dans les faits, est-ce qu’on respecte toujours nos goûts, nos valeurs, ce qu’on croit profondément au quotidien ?

Je connais quelqu’un qui allait jogger trois fois par semaine en soirée, parce que c’était à la mode. Il m’a dit :
« J’en faisais parce que tout le monde en faisait au bureau. Mais dans le fond, je n’aime pas ça, faire du jogging. »

Même chose pour ce qu’on mange. Même chose pour les sorties qu’on choisit, la manière dont on s’habille… ou même la façon dont on conduit !

L’authenticité, ce n’est pas juste un mot ou une belle intention : c’est le fait d’être vrai, tout le temps. Alors posez-vous la question :
Est-ce que vous êtes vraiment vous-même, ou est-ce que vos comportements sont souvent dictés par la peur du jugement des autres ?

Le regard des autres : un frein à qui nous sommes vraiment

Je comprends que ce n’est pas facile. Quand j’étais jeune, ma mère disait souvent — à moi et à mes sœurs :
« Ne faites pas ça ! Qu’est-ce que les voisins vont dire ? »
« Fermez les rideaux, les voisins vont nous voir… »
« Qu’est-ce que les autres vont penser ? »

Mais la réalité, c’est que les autres ne penseront pas grand-chose.
Les gens sont souvent bien plus préoccupés par ce que vous pensez d’eux, que par ce qu’ils pensent de vous. Oui, ils peuvent rire un peu si vous faites une gaffe… mais ça passe. Rapidement. Parce qu’ils retournent à leurs propres préoccupations, à leur propre image.

Soyez imparfait, mais soyez vous-même

Alors, personnellement, je préfère être un imparfait moi-même qu’un parfait quelqu’un d’autre.

Je m’assume. Je fais ce que j’ai envie de faire, en fonction de mes goûts, mes aspirations, mes rêves. Et c’est ce que je vous souhaite aussi.

Je vous souhaite un bon mois d’août, et au plaisir de vous revoir bientôt.

Le PepTalk : Pas le goût ? Fais-le quand même.

Dans ce PepTalk, Guy Bourgeois, conférencier, formateur et motivateur, aborde un sujet qu’on connaît tous : le manque de motivation. À travers une anecdote légère, il nous rappelle une vérité simple, mais puissante : parfois, il suffit de passer à l’action pour retrouver l’élan.

Bonjour à vous,

J’espère que vous allez bien ! Eh oui, on avance lentement mais sûrement vers l’été. Et à ce qu’on dit, il s’annonce chaud — alors on va le prendre !

Trouver de la motivation au travail : une anecdote qui en dit long

Petite anecdote : Vous savez, sur les réseaux sociaux, on voit passer toutes sortes d’images. Parfois, c’est drôle, parfois, c’est plus réfléchi. Bref, il y a quelques jours, je suis tombé sur une image qui m’a bien fait sourire. On y voyait un chat, avec une petite bulle qui disait :
« Lorsque j’ai une folle envie de travailler… je me mets dans un coin et j’attends que ça passe. »

Évidemment, c’est rigolo. Mais dans la vraie vie, si on faisait ça au travail — se mettre dans un coin et attendre que ça passe — on n’irait pas bien loin dans nos projets !

Motivation et gestion du temps : deux défis bien réels

Cela dit, les deux types de conférences qu’on me demande le plus souvent ces temps-ci portent sur la gestion du temps et des priorités, et sur la motivation. Ce n’est peut-être pas un hasard : plusieurs semblent avoir moins envie de travailler, pour toutes sortes de raisons.

Et grosso modo, la solution pour être plus motivé et mieux gérer son temps… je la porte sur moi-même : Do it now!
Oui, il faut des objectifs, des plans d’action, des listes. Mais au bout du compte, que tu aies une liste ou pas, quand tu sais ce que tu dois faire… et que tu n’as pas le goût, tu risques de le remettre à plus tard.

Je pense à ceux qui font de la vente et de la prospection. À ceux qui doivent faire du ménage. À ceux qui veulent lancer un nouveau projet ou rêvent de partir en affaires. On se dit souvent : « Ce n’est pas le bon moment », « Pas tout de suite ».
Et on remet.

Passer à l’action, même sans motivation

Mais le vrai secret, selon moi, c’est ça : Do it nowFais-le maintenant !
Quand tu passes à l’action tout de suite, quelque chose change dans ta tête. Tu tombes en mode action, et ça crée un momentum. L’action appelle l’action, puis une autre, et encore une autre.

Et souvent, il suffit de très peu pour passer de « Je suis démotivé » à « Je suis en action et j’ai le goût ».

Alors c’est tout simple ce matin : peu importe ce que tu dois faire, ce que tu hésites à faire ou ce que tu veux remettre à plus tard… pense à Do it now. Fais-le maintenant. Tu franchiras une étape mentale importante, l’action va s’enclencher, et le mouvement va t’amener plus loin.

Je te souhaite ça, même cet été !
L’été, c’est souvent un moment propice aux réflexions, aux remises en question sur notre avenir, notre vie, nos choix.

Alors… Do it now !
Passez un bel été, on se reparle dans un mois.

Le PepTalk : Persévérance et réussite – la leçon du tailleur de pierre

Dans ce PepTalk, Guy Bourgeois, conférencier, formateur et motivateur, vous parle de persévérance. À travers une histoire simple mais percutante, il nous rappelle l’importance de la constance dans l’effort, même lorsque les résultats tardent à se manifester.

Bonjour à vous !
J’espère que vous allez bien en cette belle journée de printemps.

Aujourd’hui, je vais vous raconter une histoire que je partageais en conférence il y a plusieurs années. Je ne sais pas si vous le savez, mais les meilleurs tailleurs de pierre au monde, ce sont les Italiens.

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Le PepTalk : le secret du bonheur

Dans ce PepTalk, Guy Bourgeois, conférencier, formateur et motivateur, vous parle de bonheur.

Bonjour à vous ! J’espère que vous allez bien en ce printemps qui débute. Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais ce 20 mars, c’est la Journée mondiale du bonheur. Peut-être que cette année, avec tout ce qui se passe au niveau économique, mondial, politique, vous vous dites : « Pas sûr que le bonheur soit à notre portée aussi facilement que d’habitude. »

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Le PapTalk : Faites comme les écureuils

Dans ce PepTalk, Guy Bourgeois, conférencier, formateur et motivateur, vous encourage à aller à la rencontre de vos rêves et non attendre qu’ils se réalisent tout seuls.

Bonjour à vous, j’espère que vous allez bien !

Aujourd’hui, je vais vous partager une tranche de vie. Je vis en région rurale, tout près de la ville. Ici, nous avons des boîtes à malle de rue. La semaine dernière, en allant chercher le courrier, je découvre, parmi plusieurs enveloppes et circulaires, une feuille rouge pliée en trois. En savoir plus

Le PepTalk : Passion vs Obsession

Dans ce PepTalk, Guy Bourgeois, conférencier, formateur et motivateur, parle de passion et d’obsession.

Bonjour à tous,

J’espère que vous allez bien. Aujourd’hui, j’aimerais vous parler de la différence entre passion et obsession. Vous savez, le terme « passion » est souvent utilisé lors d’entretiens ou dans des articles : “Telle personne est un passionné”. Je suis un passionné et vous l’êtes probablement aussi par rapport à un sport, une activité, un loisir, ou même votre travail.

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Le PepTalk : Comment aborder l’année 2025

Dans ce PepTalk, Guy Bourgeois, conférencier, formateur et motivateur, parle de l’année 2025 et de comment l’aborder de manière positive.

Bonjour à tous,

En ce mois de décembre 2024 qui avance lentement mais sûrement, vous êtes peut-être en train de faire le bilan de votre année. Qu’est-ce qui s’est passé dans les différents aspects votre vie ? Et probablement que vous êtes aussi en train de penser à 2025.

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