Le PepTalk: Guy se raconte!

Pour ce PepTalk un peu spécial, Guy Bourgeois s’invite… lui-même ! Une conversation entre Guy et Guy pour revenir sur son parcours, ses expériences et sa vision de la réussite. Au programme : souvenirs d’enfance, anecdotes professionnelles et réflexions sur la magie des Fêtes, le tout avec un brin d’humour et beaucoup de sincérité.

Une entrevue spéciale pour terminer l’année

Bonjour à vous, chers abonnés à l’infolettre de Guy Bourgeois,

J’espère que vous allez bien en cette belle journée enneigée, à l’aube de la période des Fêtes.

Aujourd’hui, j’ai voulu faire quelque chose de spécial, un peu à la demande de certains nouveaux abonnés qui veulent en savoir un petit peu plus. Donc, pour terminer l’année, on va faire quelque chose de différent. Je vais vous présenter une personne que vous connaissez, en tout cas que vous rencontrez au moins une fois par mois, peut-être même un peu plus, et que vous aimeriez sans doute mieux connaître.

Aujourd’hui, on va accueillir ensemble quelqu’un qui fait des conférences et des formations depuis 1992 et qui en a près de 5 000 à son actif. Un gars extrêmement sympathique. Alors, accueillons Guy Bourgeois.

Bonjour à toi, Guy.
Merci beaucoup de l’invitation. C’est sûr que ça fait quand même un peu drôle que nous soyons ensemble.

La magie des Fêtes selon Guy Bourgeois

Alors, bienvenue Guy! Vraiment le fun de te rencontrer. Écoute, on va commencer avec une petite question légère. Évidemment, c’est la période des Fêtes, donc je te pose une question comme ça : est-ce que toi, tu crois au Père Noël?

Ben non, évidemment, je ne crois plus au Père Noël. Par contre, je crois à la magie des Fêtes. Peu importe la fête qu’on célèbre, celles du mois de décembre nous permettent de nous regrouper en famille, de penser aux autres, que ce soit avec les guignolées, ou toutes les occasions qu’on a pour redonner à la population ou redonner à nos proches. Mais surtout, c’est de se rassembler, jaser ensemble, fêter, manger ensemble. Et je trouve que ça, c’est une magie qui est assez difficile à reproduire à d’autres moments de l’année. On peut faire un Noël des campeurs, mais ce n’est pas pareil que le Noël, et évidemment, la période des Fêtes. Alors, je crois à la magie des Fêtes.

Le parcours professionnel avant les conférences

Ah oui, c’est vrai que la magie des fêtes, c’est vraiment une période intéressante pour tous. Alors, question d’aller un peu plus loin, que faisais-tu dans la vie avant de devenir conférencier?

Bien, ce que je faisais essentiellement… Premièrement, ça fait depuis 1992 que je donne des conférences dans toutes sortes de groupes. Près de 5 000 conférences et formations. Mais essentiellement, les gens seront peut-être surpris : avant ça, j’étais en affaires — et je le suis encore. J’ai été copropriétaire pendant environ six ans d’une compagnie de distribution alimentaire. C’est-à-dire une entreprise qui vend et livre des produits dans des restaurants, des cafétérias, des écoles, etc. Mon travail était de développer le marché, évidemment. J’ai été copropriétaire, et ç’a été une très belle expérience. J’ai appris énormément durant ces années-là.

Avant ça, pendant huit ans, j’ai été propriétaire d’une route de lait, c’est-à-dire que j’ai racheté la route de lait de mon père. Mon père était laitier. Toute mon enfance, j’ai travaillé avec lui et je l’ai aidé. D’ailleurs, moi, je suis vraiment le fils du laitier.

À l’âge de 20 ans, mon père a fait un infarctus, et j’ai repris son commerce et j’ai continué à le faire fructifier. J’ai toujours été dans le monde de la vente, mais surtout dans le monde de l’être humain : contacts clients, contacts avec des gens. C’est ce qui m’a toujours allumé.

Et avant ça encore, quand j’étais étudiant, je travaillais dans une quincaillerie. Bref, ce sont les trois ou quatre choses que j’ai fait pendant ma vie.

Peut-on devenir conférencier? Philosophie et valeurs

Écoute, tant qu’à parler de conférences, quels seraient, selon toi, les critères de base, la philosophie de vie pour être conférencier? Est-ce que tout le monde peut le devenir?

Je ne sais pas si on peut appeler ça une philosophie, mais bref, premièrement, il faut vouloir se mettre en danger, aller parler devant des gens, et avoir envie de partager des idées, pas juste parler de soi.

Il faut avoir une philosophie positive, il faut croire aux opportunités, croire à la beauté de la vie. Il faut croire que lorsqu’il y a des difficultés, on peut trouver des façons de s’en sortir. Il faut avoir une vision positive, optimiste. Il faut croire en l’humanité, il faut croire aux gens.

Je crois que tout le monde peut adhérer à ces valeurs-là, à cette philosophie-là. Mais c’est sûr que pour être conférencier dans le même monde que j’œuvre, oui, il faut être positif.

Gagner sa vie comme conférencier : mythe ou réalité?

Tu sais, Guy, dans un paquet de professions ou de domaines, de disciplines, de sports, on regarde les gens et on se dit que ça a l’air facile, mais ça ne l’est pas vraiment. Est-ce que, dans le monde des conférences, c’est la même chose? Est-ce que c’est facile de gagner sa vie comme conférencier?

Écoute, je pourrais dire que tout est difficile dans ma profession, comme dans beaucoup de professions d’ailleurs. Souvent, on regarde les gens — comme tu disais tantôt — on regarde un athlète faire des flip-flaps et on se dit que c’est facile, mais derrière ça, il y a des heures et des heures d’entraînement.

Dans le monde des conférences, on fait tout. Il faut créer la conférence et il faut la vendre. Il faut appeler des gens, leur dire : « Hey, je fais ça, et ça peut être bénéfique pour votre organisation. » Il faut l’adapter. Et aussi, lorsqu’on monte « sur scène » – tu sais, je ne suis pas un humoriste – les gens n’achètent pas un billet pour venir me voir. Souvent, c’est l’employeur ou le dirigeant de l’organisation ou de l’association qui m’engage et qui dit : « Je vous présente Guy Bourgeois, il va venir vous parler. »

Donc, on a souvent des gens dans la salle — surtout la première fois que je m’adresse à eux — qui sont là, les bras croisés, en se disant : « Encore un motivateur. » Alors, ce n’est pas toujours évident. Il faut traverser ça et faire en sorte qu’après quatre ou cinq minutes, les bras se décroisent, que les hochements de tête apparaissent, que les gens se disent : « Oui, c’est vrai ce qu’il dit », c’est tout un défi.

Mais, la plus grande difficulté, c’est de durer dans le temps. Je suis là depuis 1992. Ça fait plus de 30 ans. C’est tout un mandat. Comme Ginette Reno l’a déjà dit : ce n’est pas percer qui est difficile, c’est de durer. Alors oui, c’est difficile.

Ce qui motive Guy Bourgeois après une conférence

Quand tu donnes une conférence — pendant ou à la fin — qu’est-ce qui te satisfait le plus dans tout ce processus, du début à la fin?

Ce qui me satisfait le plus dans une conférence, avant, pendant ou après, c’est d’abord la fébrilité en commençant, bien sûr. Mais comme je le mentionnais tantôt, on s’adresse souvent à des gens qui ne souhaitent pas nécessairement être là. Alors, quand on voit les gens commencer à sourire, passer de « bof » à « ah oui, j’ai bien aimé ça », et qu’à la fin, parfois même, les gens se lèvent debout, c’est sûr que ça fait plaisir.

Mais ce qui me touche le plus, c’est le sentiment de les avoir touchés. Parce qu’ils viennent te le dire, soit après la conférence, soit quelques années plus tard. On croise les mêmes personnes dans d’autres contextes, et elles viennent te dire : « Guy, il y a trois ans, cinq ans, huit ans, j’ai assisté à une de tes conférences. Tu avais dit telle phrase, tel mot, et je l’ai gardé avec moi. Je l’utilise encore dans mon quotidien. » Ça, ça fait vraiment plaisir.

Réussir dans la vie : la vision de Guy Bourgeois

Dans tes conférences, et dans celles de plusieurs conférenciers et conférencières, on entend souvent que tout le monde peut réussir dans la vie, ou réussir sa vie. Est-ce vraiment le cas?

Ah la question : est-ce que tout le monde peut réussir dans la vie?

Oui, à condition de le vouloir vraiment.

Je suis convaincu, hors de tout doute, qu’une personne qui a des rêves et des désirs intenses, qui veut vraiment accomplir quelque chose — que ce soit grimper une montagne, partir en affaires, retourner aux études à 40 ou 50 ans, peu importe — est capable d’y arriver.

Je suis convaincu qu’une personne normale, moyenne, avec des capacités normales, Monsieur et Madame Tout-le-Monde, est capable de réaliser ses rêves et de réussir dans la vie et sa vie. Mais à condition d’être prêt à faire les efforts, à travailler, à recommencer et à être tenace. Alors oui, j’y crois fermement.

Alors voilà. Pour terminer cette petite entrevue toute simple, en beauté : qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour l’année qui vient?

Je dirais comme tout le monde : de la santé, du bonheur, de la paix, de la sérénité, du plaisir, du travail, et de rencontrer des gens le fun tout au long de l’année 2026.

Alors merci beaucoup, Guy, pour toutes ces belles réponses et pour ta disponibilité. On te souhaite, à toi et à toute ta famille, une excellente année 2026.

Merci à toi, et j’en profite pour souhaiter de très joyeuses Fêtes à tout le monde. On se revoit en 2026.

Le PepTalk : Développer une mentalité à succès

Dans ce PepTalk, Guy Bourgeois, conférencier, formateur et motivateur, explique comment développer une mentalité à succès dans sa vie personnelle et professionnelle. À travers des expériences personnelles et des anecdotes inspirantes, il partage des stratégies concrètes pour transformer sa manière de penser, surmonter les obstacles et s’entourer de personnes positives afin de maximiser ses chances de réussite.

Bonjour à vous, chers abonnés au PepTalk mensuel,

J’espère que vous allez bien en cette journée enneigée, au moment où j’enregistre cette capsule. Aujourd’hui, je souhaite vous parler de mentalité, et plus précisément de mentalité à succès.

Qu’est-ce qu’une mentalité ?

La mentalité, c’est la manière générale dont nous réagissons face à la vie et à ses différentes circonstances. Chacun de nous a sa propre mentalité, mais elle est souvent influencée par notre région, notre entourage, notre éducation et ce que nous avons appris au fil des années.
Par exemple, au Québec, on dit souvent que les gens de la Beauce ont une mentalité d’entrepreneur, tandis que d’autres régions peuvent avoir une approche différente. Peu importe le type de mentalité associé à une région : ce qui compte, c’est la vôtre.

Une mentalité à succès n’est pas innée. Ce n’est pas quelque chose avec lequel nous naissons, mais quelque chose que nous pouvons construire et transformer.

Les pièges de la mentalité négative

Beaucoup de personnes ont une mentalité de « ça va mal aller », de « je ne suis pas chanceux ». Par exemple, si une journée commence mal, elles se disent : « Coudonc, cette journée est mal partie, ça va être une mauvaise journée ». Elles se mettent en colère facilement, se positionnent en victime et ont l’impression que tout est contre elles.

Ce comportement n’est pas le fruit du hasard : il s’installe avec le temps et devient une habitude mentale. À l’inverse, si l’on observe des sportifs de haut niveau, comme les joueurs des Canadiens de Montréal, on remarque qu’ils possèdent une mentalité à succès. Même lorsqu’ils traversent une période difficile, ils ne s’écroulent pas. Ils analysent leurs erreurs, travaillent plus fort, restent positifs et s’accrochent à ce qui peut les faire progresser.

Comment bâtir une mentalité à succès

Alors, avez-vous une mentalité à succès ? Si ce n’est pas le cas, vous pouvez la changer, et je parle en connaissance de cause.

Quand j’avais 20 ans, j’avais une mentalité de « petit Québécois » : je pensais petit, je me disais : « Bon, on va faire de notre mieux avec ce qu’on a, avec l’instruction qu’on a, avec les parents que j’ai eus, avec l’environnement dans lequel je vis. »

Puis, un jour – je parle rarement de ça dans mes capsules – j’ai fait partie de l’entreprise Amway, une entreprise à paliers multiples où il faut recruter des gens pour bâtir un réseau de distributeurs.

C’est là que j’ai appris beaucoup de choses :

  • Lire des livres positifs et inspirants
  • Me tenir avec des gens qui voyaient grand
  • Travailler fort et réaliser que j’avais un certain contrôle sur ma vie

Avec le temps, ces lectures, ces rencontres et ces expériences m’ont permis de me bâtir une mentalité à succès.

Vous pouvez changer votre mentalité

Ce qui se passe dans votre vie actuellement n’est pas seulement le fruit du destin ou du karma. Non, désolé. Vous pouvez changer votre manière de voir les choses, votre manière d’affronter la vie, et votre capacité à vous en sortir face aux défis.

Une mentalité à succès est accessible à tous. Il suffit de :

  • S’immerger dans des aspects positifs et constructifs du succès
  • Développer la ténacité et la persévérance
  • Se relever quand ça ne va pas
  • Célébrer ses victoires
  • S’entourer de personnes qui réussissent

Il n’y a rien de compliqué là-dedans. Tout commence par le désir de faire le pas, de se dire : « Non, ma vie n’est pas terne par hasard. Peut-être que j’ai semé autour de moi un climat terne… mais je peux changer ça. »

Voir grand et foncer

Tout est possible. Il s’agit de se relever les manches, de voir grand, de changer notre manière de penser et d’agir.
Je vous souhaite de tout cœur de modifier votre mentalité étape par étape, de bâtir votre mentalité à succès et de progresser dans votre vie avec confiance et détermination.

Au revoir et à la prochaine !

Le PepTalk : Le secret d’un climat de travail positif

Dans ce PepTalk, Guy Bourgeois, conférencier, formateur et motivateur, parle de l’importance de créer un climat de travail positif. À travers des anecdotes vécues en entreprise et des expériences personnelles marquantes, il nous invite à considérer la famille et le respect comme des piliers essentiels pour prévenir les risques psychosociaux et renforcer l’esprit d’équipe.

Bonjour à vous chers abonnés au PepTalk mensuel,

J’espère que vous allez bien!

Petite parenthèse — certains vont sourire — plusieurs me parlent de mes PepTalk et trouvent ça drôle que je les fasse souvent dans mon camion. Eh oui, j’aime ça prendre mon camion, surtout quand il fait beau! Des fois c’est la voiture, des fois le camion… ça dépend de l’inspiration du moment!

Loi 27 : prévenir les risques psychosociaux au travail

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un sujet dont je parle rarement : une nouvelle loi gouvernementale. Le gouvernement du Québec a récemment adopté la Loi 27, qui oblige désormais les entreprises de plus de 20 employés à prévenir les risques psychosociaux au travail.

Ces risques incluent notamment :

  • la violence psychologique,
  • le stress,
  • le manque d’autonomie,
  • le manque de soutien social,
  • le manque de reconnaissance.

Bref, tout ce qui touche le bien-être émotionnel au travail.

Et vous savez quoi? Je trouve que c’est une excellente idée. Il était temps! Cela dit, plusieurs entreprises que je côtoie ont déjà cette sensibilité et mettent en place des mesures pour prendre soin de leurs équipes, même sans y être obligées par la loi.

Créer un bon climat de travail : un rôle de leader

Ça fait plus de 30 ans que je parle d’ambiance et de climat de travail dans les organisations.
Que ce soit auprès des équipes ou des dirigeants, mon message reste le même : le climat de travail, c’est la responsabilité de tous, mais surtout celle des leaders.

Un bon climat de travail ne se crée pas tout seul. Il faut de la bienveillance, de la communication et surtout, deux ingrédients essentiels : la famille et le respect.

Le mot-clé no. 1 : la famille

J’ai toujours considéré qu’au travail, on forme une sorte de famille. Bien sûr, ce n’est pas la même intimité que dans notre vraie famille, mais on passe nos journées ensemble, on apprend à se connaître, on collabore, on partage des repas, on s’encourage… bref, on vit ensemble une bonne partie de notre vie.

Et qu’est-ce qu’une famille fait? Elle se soutient, elle s’entraide, elle fait preuve de tolérance.

Même si on n’a pas les mêmes goûts, les mêmes valeurs ou la même génération, on doit apprendre à cohabiter et à se respecter. C’est ça, le vrai esprit de famille au travail : s’écouter, s’intéresser aux autres, reconnaître les bons coups, encourager la valorisation et cultiver le sentiment d’appartenance.

Quand on se sent « chez soi » au travail, on a naturellement envie de s’impliquer davantage.

Le mot-clé no. 2 : le respect

Le deuxième mot, c’est le respect. Ce n’est pas parce qu’on est au travail qu’on peut se permettre de manquer de respect. Élever le ton, parler dans le dos, être bête, dénigrer les autres… tout ça mine le climat et épuise les gens.

Le respect, c’est simple : « Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse, et fais aux autres ce que tu aimerais qu’on te fasse. »

C’est ce qu’on appelle la règle d’or. Traiter les gens comme on aimerait être traités, c’est la base.

Famille + respect = climat sain et productif

Je suis bien conscient que le travail apporte son lot de défis : la pression des clients, les retards, les pannes, les imprévus… Mais rarement les gens quittent leur emploi à cause d’un bris technique. Ils partent à cause du climat de travail.

Alors souvenons-nous de ces deux mots simples : famille et respect. C’est en les appliquant qu’on contribuera, chacun à notre façon, à diminuer les risques psychosociaux et à bâtir des milieux de travail plus humains.

Bonne fin de mois à tous, et à bientôt!

Le PepTalk: Vaincre l’intolérance

Dans ce PepTalk, Guy Bourgeois, conférencier, formateur et motivateur, parle de l’importance d’accepter les différences et de cultiver son intelligence relationnelle. À travers une expérience vécue en conférence et un souvenir personnel marquant, il nous invite à réfléchir à notre tolérance envers les autres et à voir la diversité comme une véritable richesse humaine.

Bonjour à vous,

J’espère que vous allez bien en ce bel automne qui débute. Encore une fois ce mois-ci, je vous partage une petite tranche de vie. Vous savez que je m’inspire de toutes sortes de situations que je rencontre pour partager des idées. Libre à vous d’en faire ce que vous voulez.

Récemment, je donnais une conférence sur le thème « Cultiver son intelligence relationnelle » en milieu de travail. À la fin, lors de la période de questions, une personne m’a demandé :
« Oui, mais M. Bourgeois, qu’est-ce qu’on fait quand un de nos collègues, on n’est pas capable de le sentir? »

Vous connaissez sûrement l’expression « ne pas pouvoir se sentir ». Ma réponse a été simple : « Pourquoi n’êtes-vous pas capable de le sentir? »

La personne a répondu :
« Parce qu’il ne pense pas comme moi. Il n’agit pas comme moi. Il fait des choses qui me tombent sur les nerfs. Et je ne suis pas le seul. Ce n’est vraiment pas facile. »

Accepter les différences pour mieux collaborer

Évidemment, ce n’est pas une question facile. Il est vrai que certaines personnes nous semblent très différentes. Mais est-ce que cela veut dire que nous devons couper les ponts avec elles? Ou nous fermer à leurs différences?

Aujourd’hui, nous parlons beaucoup d’acceptation et d’ouverture : nouveaux arrivants, différences de générations, opinions divergentes… bref, le sujet est vaste et essentiel.

Ma recommandation à cette personne a été toute simple : il faut faire un effort pour accepter l’autre. Évidemment, on souhaite aussi que l’autre fasse le même effort.

Pour ma part, mes meilleurs amis n’ont pas la même éducation que moi, ne pratiquent pas le même métier, n’ont pas les mêmes goûts ni les mêmes activités. Et pourtant, ce sont de véritables amis, avec qui je partage des moments riches et précieux.

La tolérance : une richesse humaine

Je crois sincèrement qu’il y a une immense richesse à côtoyer des gens différents de nous. Rappelons-nous aussi que si certaines personnes nous tombent sur les nerfs, nous tombons sûrement sur les nerfs d’autres également! On ne peut pas plaire à tout le monde.

La tolérance, l’ouverture d’esprit et la capacité d’accepter l’autre tel qu’il est, nous permet non seulement d’apprendre, mais aussi de réduire les conflits, les chicanes… et peut-être même les guerres.

Une leçon de vie marquante

Je termine avec une tranche de vie personnelle. Plus jeune, j’étais moi aussi moins tolérant. Mais à 40 ans, alors que je combattais un cancer, j’ai eu besoin d’une transfusion sanguine d’urgence. Chaque goutte de sang qui entrait dans mon corps me faisait réfléchir :

« Qui est la personne qui a donné ce sang? Quelle est sa couleur de peau? Quelle est son éducation? Est-ce un PDG? Une personne vivant dans la rue? »

La vérité, c’est que je m’en fichais complètement. Tout ce qui comptait, c’était d’avoir du sang compatible, de bonne qualité, qui me permettait de vivre. À ce moment précis, j’ai compris à quel point l’intolérance est une erreur.

Voilà mon message du mois.
À bientôt, et portez-vous bien!

Le PepTalk: Êtes-vous vraiment authentique?

Dans ce PepTalk, Guy Bourgeois, conférencier, formateur et motivateur, parle d’authenticité et de l’importance d’être fidèle à soi-même, même quand le regard des autres nous pousse à faire autrement. Il soulève une question essentielle : sommes-nous vraiment toujours authentiques, ou jouons-nous parfois un rôle sans même nous en rendre compte ?

Être authentique : un mot à la mode… mais que signifie-t-il vraiment?

Bonjour à vous ! J’espère que vous allez bien.

Aujourd’hui, je vais vous parler d’authenticité, un mot que vous entendez de temps en temps. En entrevue, par exemple, on entend parfois : « T’es tellement authentique. » On se félicite ou on se fait complimenter d’être authentique…

Récemment, j’étais à une conférence et, durant la pause, j’ai été témoin d’une conversation entre deux personnes. L’un dit à l’autre : « Tu sais, pour gagner la confiance du client, c’est important d’être authentique. » Évidemment, l’autre personne acquiesce — et je suis moi aussi d’accord.

Mais la vraie question, c’est : sommes-nous vraiment toujours authentiques ?

L’authenticité, c’est plus que des paroles

Je m’explique. Même si on est convaincu de l’importance d’être authentique, dans les faits, est-ce qu’on respecte toujours nos goûts, nos valeurs, ce qu’on croit profondément au quotidien ?

Je connais quelqu’un qui allait jogger trois fois par semaine en soirée, parce que c’était à la mode. Il m’a dit :
« J’en faisais parce que tout le monde en faisait au bureau. Mais dans le fond, je n’aime pas ça, faire du jogging. »

Même chose pour ce qu’on mange. Même chose pour les sorties qu’on choisit, la manière dont on s’habille… ou même la façon dont on conduit !

L’authenticité, ce n’est pas juste un mot ou une belle intention : c’est le fait d’être vrai, tout le temps. Alors posez-vous la question :
Est-ce que vous êtes vraiment vous-même, ou est-ce que vos comportements sont souvent dictés par la peur du jugement des autres ?

Le regard des autres : un frein à qui nous sommes vraiment

Je comprends que ce n’est pas facile. Quand j’étais jeune, ma mère disait souvent — à moi et à mes sœurs :
« Ne faites pas ça ! Qu’est-ce que les voisins vont dire ? »
« Fermez les rideaux, les voisins vont nous voir… »
« Qu’est-ce que les autres vont penser ? »

Mais la réalité, c’est que les autres ne penseront pas grand-chose.
Les gens sont souvent bien plus préoccupés par ce que vous pensez d’eux, que par ce qu’ils pensent de vous. Oui, ils peuvent rire un peu si vous faites une gaffe… mais ça passe. Rapidement. Parce qu’ils retournent à leurs propres préoccupations, à leur propre image.

Soyez imparfait, mais soyez vous-même

Alors, personnellement, je préfère être un imparfait moi-même qu’un parfait quelqu’un d’autre.

Je m’assume. Je fais ce que j’ai envie de faire, en fonction de mes goûts, mes aspirations, mes rêves. Et c’est ce que je vous souhaite aussi.

Je vous souhaite un bon mois d’août, et au plaisir de vous revoir bientôt.

Le PepTalk : Ghoster, même en affaires ?

Dans ce PepTalk, Guy Bourgeois, conférencier, formateur et motivateur, parle d’un phénomène de plus en plus courant : ne pas honorer ses engagements. Que ce soit en affaires ou dans la vie personnelle, « ghoster » est devenu une habitude… mais à quel prix? Guy nous rappelle pourquoi tenir parole et être fiable est plus que jamais essentiel à la confiance et à la crédibilité.

En savoir plus

Le PepTalk : Pas le goût ? Fais-le quand même.

Dans ce PepTalk, Guy Bourgeois, conférencier, formateur et motivateur, aborde un sujet qu’on connaît tous : le manque de motivation. À travers une anecdote légère, il nous rappelle une vérité simple, mais puissante : parfois, il suffit de passer à l’action pour retrouver l’élan.

Bonjour à vous,

J’espère que vous allez bien ! Eh oui, on avance lentement mais sûrement vers l’été. Et à ce qu’on dit, il s’annonce chaud — alors on va le prendre !

Trouver de la motivation au travail : une anecdote qui en dit long

Petite anecdote : Vous savez, sur les réseaux sociaux, on voit passer toutes sortes d’images. Parfois, c’est drôle, parfois, c’est plus réfléchi. Bref, il y a quelques jours, je suis tombé sur une image qui m’a bien fait sourire. On y voyait un chat, avec une petite bulle qui disait :
« Lorsque j’ai une folle envie de travailler… je me mets dans un coin et j’attends que ça passe. »

Évidemment, c’est rigolo. Mais dans la vraie vie, si on faisait ça au travail — se mettre dans un coin et attendre que ça passe — on n’irait pas bien loin dans nos projets !

Motivation et gestion du temps : deux défis bien réels

Cela dit, les deux types de conférences qu’on me demande le plus souvent ces temps-ci portent sur la gestion du temps et des priorités, et sur la motivation. Ce n’est peut-être pas un hasard : plusieurs semblent avoir moins envie de travailler, pour toutes sortes de raisons.

Et grosso modo, la solution pour être plus motivé et mieux gérer son temps… je la porte sur moi-même : Do it now!
Oui, il faut des objectifs, des plans d’action, des listes. Mais au bout du compte, que tu aies une liste ou pas, quand tu sais ce que tu dois faire… et que tu n’as pas le goût, tu risques de le remettre à plus tard.

Je pense à ceux qui font de la vente et de la prospection. À ceux qui doivent faire du ménage. À ceux qui veulent lancer un nouveau projet ou rêvent de partir en affaires. On se dit souvent : « Ce n’est pas le bon moment », « Pas tout de suite ».
Et on remet.

Passer à l’action, même sans motivation

Mais le vrai secret, selon moi, c’est ça : Do it nowFais-le maintenant !
Quand tu passes à l’action tout de suite, quelque chose change dans ta tête. Tu tombes en mode action, et ça crée un momentum. L’action appelle l’action, puis une autre, et encore une autre.

Et souvent, il suffit de très peu pour passer de « Je suis démotivé » à « Je suis en action et j’ai le goût ».

Alors c’est tout simple ce matin : peu importe ce que tu dois faire, ce que tu hésites à faire ou ce que tu veux remettre à plus tard… pense à Do it now. Fais-le maintenant. Tu franchiras une étape mentale importante, l’action va s’enclencher, et le mouvement va t’amener plus loin.

Je te souhaite ça, même cet été !
L’été, c’est souvent un moment propice aux réflexions, aux remises en question sur notre avenir, notre vie, nos choix.

Alors… Do it now !
Passez un bel été, on se reparle dans un mois.

Le PepTalk : Comment j’ai réalisé mon rêve

Dans ce PepTalk, Guy Bourgeois, conférencier, formateur et motivateur, vous partage une tranche de vie authentique : comment un jeune laitier de 23 ans a semé, presque sans le savoir, le rêve qui allait transformer sa vie. Une histoire de persévérance, d’opportunité et d’audace.

Bonjour à vous,

J’espère que vous allez bien en ce printemps qui tranquillement se transforme en été. Aujourd’hui, je m’adresse à tous ceux qui ont des rêves enfouis en eux et qui se disent : « Je ne sais pas si je vais pouvoir y arriver » ou « Je n’ai pas le profil pour ça, ce n’est pas possible ». Je vous dirais ceci : tout est possible, mes amis.

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Le PepTalk : Persévérance et réussite – la leçon du tailleur de pierre

Dans ce PepTalk, Guy Bourgeois, conférencier, formateur et motivateur, vous parle de persévérance. À travers une histoire simple mais percutante, il nous rappelle l’importance de la constance dans l’effort, même lorsque les résultats tardent à se manifester.

Bonjour à vous !
J’espère que vous allez bien en cette belle journée de printemps.

Aujourd’hui, je vais vous raconter une histoire que je partageais en conférence il y a plusieurs années. Je ne sais pas si vous le savez, mais les meilleurs tailleurs de pierre au monde, ce sont les Italiens.

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Le PepTalk : le secret du bonheur

Dans ce PepTalk, Guy Bourgeois, conférencier, formateur et motivateur, vous parle de bonheur.

Bonjour à vous ! J’espère que vous allez bien en ce printemps qui débute. Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais ce 20 mars, c’est la Journée mondiale du bonheur. Peut-être que cette année, avec tout ce qui se passe au niveau économique, mondial, politique, vous vous dites : « Pas sûr que le bonheur soit à notre portée aussi facilement que d’habitude. »

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